Les prix qu’il a reçus reflètent l’impact de son travail. En effet, un collègue de l’Université de l’Alberta a déclaré que s’il y avait un prix Nobel d’écologie, il l’aurait remporté. En plus de recevoir l’Ordre du Canada, il a remporté le premier prix de l’eau de Stockholm (1991), le prix Volvo pour l’environnement (1998) et le prix Tyler pour la réalisation environnementale (2006). En 2001, il a reçu la Médaille d’or Gerhard-Herzberg du CRSNG pour les sciences et le génie, la plus haute distinction scientifique du Canada.
Il a également reçu des prix nationaux et internationaux pour la conservation et l’éducation scientifique du public et était membre des sociétés royales du Canada et du Royaume-Uni, membre de la National Academy of Sciences des États-Unis et associé étranger de la Royal Swedish Academy of Engineering.
Étant donné que de nombreux environnementalistes sont réticents à prêter leur nom à une cause considérée comme controversée, l’Institut canadien de la population a eu la chance et la gratitude de pouvoir le compter parmi ses parrains honoraires. Il a exprimé de manière prophétique ses sentiments sur ce que notre croissance fait à la planète dans une interview accordée au Canadian Geographic en 2014 :
“J’aimerais que mon petit-fils se souvienne des avertissements que j’ai donnés, à savoir que nous ne pouvons pas accabler la Terre plus que nous ne le faisons actuellement. Nous devons reculer un peu – que ce soit dans nos exigences personnelles ou dans la taille de la population – ou ils n’auront pas un si bel avenir.”
Le Canada et le monde entier ont perdu un défenseur très spécial de la planète. Nous offrons nos plus sincères condoléances à la famille de M. Schindler, à ses amis et aux nombreux étudiants et collègues scientifiques qu’il a encadrés et influencés de tant de façons. |
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