La question des VES, tel que discuté dans cette vidéo, n’est qu’un exemple des raisons pour lesquelles l’ « énergie verte » n’est pas une panacée (paywall).
Les panneaux solaires et l’énergie éolienne – souvent considérés comme des alternatives aux combustibles fossiles – ont des impacts environnementaux significatifs, non seulement en raison de leur empreinte réelle, mais aussi de l’énergie utilisée (y compris les combustibles fossiles) et des dommages environnementaux subis lors de l’extraction de leurs composants, de leur fabrication et de leur transport, et finalement de leur élimination.
En fin de compte, chacun d’entre nous a un impact sur l’environnement, quelle que soit la conscience écologique que nous essayons d’avoir. C’est pourquoi la poursuite active de la croissance démographique par notre gouvernement, qui semble être guidée par la proposition de la Century Initiative d’une population canadienne de 100 millions d’habitants d’ici 2100, peut être considérée comme anti-environnementale.
De plus, cette information n’est pas nouvelle: en 1976, le Conseil des sciences du Canada (un conseil consultatif gouvernemental créé en 1966 et dissous en 1993) a produit un rapport intitulé Population, Technology and Resources (malheureusement non disponible en ligne).
Dans son introduction, les auteurs écrivent:
Le rapport attire l’attention sur la façon dont une population en croissance rapide exacerberait les tensions causées par les modes de production et de consommation actuels. Il fait état de la probabilité d’une forte augmentation des pressions exercées sur les zones urbaines, les systèmes de transport et les institutions sociales et politiques du Canada, de l’incertitude quant à l’étendue des ressources non renouvelables, notamment énergétiques, et des effets potentiellement négatifs des fluctuations climatiques sur la base de ressources renouvelables du Canada. »
Le rapport aborde le fait que le Canada ne peut pas résoudre le problème de la surpopulation mondiale par une politique d’immigration, et se penche sur les conflits fonciers qui surviendraient entre l’utilisation agricole et le développement, le problème de l’approvisionnement futur en énergie, et le fait que le Canada a été parmi les pays les plus énergivores au monde. Le rapport était très clair sur le fait que les ressources du Canada étaient non seulement limitées, mais aussi sous pression.
Ce conseil de 1976 est d’autant plus pertinent aujourd’hui. Si seulement notre gouvernement en tenait compte. |
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