Le pétrole, le charbon et le gaz naturel ont représenté 84,3 % de la consommation d’énergie primaire en 2019. L’éolien et le solaire ont fourni respectivement 2,2 % et 1,1 % de l’énergie primaire, tandis que les biocarburants et les autres énergies renouvelables ont fourni respectivement 0,7 % et 0,9 %. Au total, ces quatre catégories représentent 4,9 % de la consommation d’énergie primaire en 2019.
Si vous avez une bonne loupe, vous verrez dans l’image ci-dessus, sous le sous-titre de l’énergie mondiale dérivée des combustibles fossiles, qu’en 2000, 86,1 % de l’énergie primaire mondiale était dérivée des combustibles fossiles. Ainsi, au cours des 19 années écoulées entre 2000 et 2019, le pourcentage d’énergie primaire dérivée des combustibles fossiles est passé de 86,1 % à 84,3 %, soit une réduction relative de 2,1 %. Pourtant, au cours des 27 années qui nous séparent de 2050, nous devrons éliminer totalement l’utilisation des combustibles fossiles.
Le sultan est peut-être sur la bonne voie lorsqu’il parle de feuille de route. Comment pensons-nous gérer cela?
Énergies renouvelables et électricité
Les énergies renouvelables sont principalement utilisées pour produire de l’électricité. Environ 20,4 % de la consommation finale d’énergie dans le monde était sous forme d’électricité en 2022. Parmi les sources renouvelables, l’hydroélectricité, avec 15,2 %, a été le plus grand contributeur, tandis que l’éolien et le solaire ont fourni respectivement 7,50 % et 4,52 % de l’électricité mondiale cette année-là. La bioénergie a fourni 2,38 % et les autres énergies renouvelables seulement 0,35 %. Si l’on exclut l’hydroélectricité, les énergies renouvelables ont généré environ 14,8 % de l’énergie électrique mondiale en 2022.
Si les énergies renouvelables non hydrauliques fournissent 14,8 % de l’énergie électrique mondiale et que 20,4 % de la consommation finale d’énergie dans le monde se fait sous forme d’électricité, ces énergies renouvelables représentent environ 3 % de la consommation totale d’énergie dans le monde. Ce n’est pas une base solide pour espérer éliminer les combustibles fossiles d’ici 2050.
En 2022, près de 61% de l’électricité mondiale fut produite à partir de combustibles fossiles, principalement le charbon et le gaz. Cela ne représente qu’une maigre réduction de 4% par rapport aux 63,6% d’électricité produite à partir de combustibles fossiles en 1985. Ainsi, au cours des 38 années entre 1985 et 2023, il y a eu une réduction relative d’environ 4 % du pourcentage d’électricité produite à partir de combustibles fossiles. Mais au cours des 27 années entre 2023 et 2050, cette réduction sera de 100 %. Une fois de plus, la question du sultan sur la manière dont cela se produira semble légitime.
Une attention mal orientée: notre problème fondamental est le dépassement
Depuis la première conférence sur le climat, la Conférence mondiale sur le climat organisée par l’Organisation météorologique mondiale, qui s’est tenue à Genève en février 1979, les émissions mondiales de CO2 ont doublé. Ce n’est pas surprenant, puisque notre consommation de combustibles fossiles a doublé depuis cette date, malgré les 35 conférences sur le climat qui ont suivi celle de Genève. Après une série d’échecs aussi spectaculaires, nous devons maintenant croire que nous pouvons nous débarrasser de l’habitude des combustibles fossiles en 27 ans. Pour reprendre les mots du sultan, « montrez-moi la feuille de route ». |
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